L'armée furieuse de Fred Vargas



Avec Vargas il faut abandonner notre esprit rationnel pour se laisser guider dans son monde décalé à la limite souvent du loufoque mais finalement attachant et en tous cas distrayant. Vargas c'est l'antimondialisation du polar. La bonne histoire locale les pieds dans la bouse, et son cortège de vieux fossiles franchouillards. L'armée furieuse y va à fond la caisse dans cette France profonde encore enlisée dans ses croyances païennes toujours prêtes à surgir à la moindre occasion comme des prédictions d'apocalypse bien de chez nous.

Là encore Adamsberg se la joue franc-tireur avec son équipe de has-been précoces qui ne tiendrait pas deux secondes le casting pour un rôle chez Connelly ou Kellerman.
C'est du polar aux petits oignons, mitonné à feu doux, sur un poêle à bois, de la cuisine du terroir sur une intrigue pleine de ficelles, d'incohérences, de rencontres forcées et de hasards soudoyés par l'auteur pour arranger sa sauce, ici normande.
Mais on peut pardonner ces raccords à la rustine, car Vargas parvient encore à nous rendre ses personnages terriblement sympathiques, pleins de défauts de tics de manies, tout simplement humains.

Promenades dans Rome

Si vous n'êtes pas friants des guides de voyage qui tentent de résumer la vie de Raphaël en 10 lignes ou l'histoire de Saint Pierre de Rome en une demi page alors plongez vous dans ce livre qui vous immergera dans une ville ou on se déplace en calèche et dans laquelle le temps a l'air de s'écouler plus doucement. Si vous pouvez le lire avant de partir c'est sur que c'est l'idéal mais si comme moi vous l'achetez juste avant le départ et que vous ne partez que 5 jours alors vous serez sans doute déjà rentrés avant de l'avoir fini. Du coup j'ai lu sur place les passages qui m'intéressaient en utilisant l'index qui renvoie aux pages qui parlent d'un lieu, d'une oeuvre, d'un personnage. Un très bon achat qui permet de s'extraire un peu des parcours stéréotypés des guides de voyage.

Ebène, de Ryszard Kapuscinski


Bouquin magnifique, entre le récit de voyage et le documentaire. L'auteur, journaliste passionnant et passionné, partage avec le lecteur ses connaissances sur l'Afrique, qu'il a parcourue en long et en large, sans que ce soit jamais ennuyeux. Il revient sur différents conflits (Libéria, Madagascar, Soudan, Érythrée, Rwanda et j'en passe), expliquant de façon très simple la genèse de chacun, et dégomme quelques lieux communs. Ayant vécu sur le continent noir au moment de la décolonisation et des indépendances successives, son regard et son analyse sont indispensables pour mieux comprendre ce qui s'est joué et se joue encore là-bas. Il nous fait vivre également de belles rencontres, au fil de ses voyages, et décrit avec un regard toujours très respectueux la façon dont les gens vivent. Et l'Afrique nous apparaît, mosaïque de peuples et de religions, entre Éden et enfer. Une très belle découverte.

Noël en avance!


Il semblerai que mon homme me prépare une pluie de cadeaux pour cette fin de mois de décembre! Bien entendu, j'ai fais mon effarouchée, en lui avouant qu'il ne fallait pas, que nous avions prévus un bébé pour l'année prochaine, etc... Cette technique trés classique permettant d'obtenir une avance sur les dits cadeaux. Et voici le résultat! Bon je n'ai pas vraiment les formes qui vous font saliver, mais même sur moi, cette délicate lingerie (je n'ose imaginer le prix!!!) me rend particulièrement bombante!!! Qu'en dites-vous les amis? Je porte seulement ça le 25? Où j'utilise une autre technique pour obtenir facilement la robe de mes rêves?

La Horde du Contrevent, de Alain Damasio


Un groupe d'élite, formé dès l'enfance à faire face, part des confins d'une terre féroce, saignée de rafales, pour aller chercher l'origine du vent. Ils sont vingt-trois, un bloc, un nœud de courage : la Horde. Ils sont pilier, ailier, traceur, aéromaître et géomaître, feuleuse et sourcière, troubadour et scribe. Ils traversent leur monde debout, à pied, en quête d'un Extrême-Amont qui fuit devant eux comme un horizon fou.

Epoustouflant!! Et... très déstabilisant, du moins, au début. Car Damasio à un style. Un style qu'il sait faire évoluer lorsque l'on pense l'avoir apprivoisé. Il réalise une vraie prouesse en nous faisant partager l'aventure de ces 23 personnages que compose la Horde (rien que ça). Une prouesse car il parvient à tous les présenter, à nous les faire tous découvrir, sans jamais alourdir le récit. Pour ce faire, il utilise 23 symboles, représentant chacun un des personnages. Lorsque l'on en aperçoit un devant un paragraphe, on sait alors que l'on se place du point de vue du Hordier concerné, on est dans sa tête, on voit les autres à travers ses yeux.
Bref... lisez ce livre!! voila tout ce que je peux vous conseiller. Moi, je cours acheter "La zone du dehors", le 1er roman d'Alain Damasio.

Envie de colimaçon


Je vais raconter une tranche de vie, vous allez penser que sans animateur ayant un air faussement concerné pour amener la chose, la première réaction de tout blogonaute est un "heeeuuurkkk" de dégoût anticipatif... Oui eh bien je raconte quand même! Donc là je vous montre mon escalier en colimaçon secondaire, dans lequel j'ai entreposé quelques livres de ma bibliothèque en prévision de travaux de peinture et de boiseries... L'effet violemment artistique de répartition et pseudo-classement est totalement voulu... Maintenant que vous découvrez avec effarement mon âme sauvage d'artiste, je vous abandonne pour quelques heures de shopping! ciao!

Un peu de design...


À la question "Combien de fois pensons-nous au sexe par jour ? ", la réponse pourrait être toutes les cinq minutes. En capuchonnant un stylo, en serrant le manche d’une poêle, en interprétant les formes d’une tapisserie, en observant l’assiette d’une chaise, l’aura phallique d’un chandelier, en respirant le cuir, en sentant dans sa paume la caresse d’une poignée de porte. Certains appellent cela avoir les idées « mal placées ». C’est précisément cette expression qu’un certain design, volontairement plus sexy qu’à l’habitude, renverse pour établir son postulat de départ. Comme si, pour ces designers de l’érotisme au quotidien, une idée que certains qualifieraient de « mal placée » était en fait une « idée bien placée », et l’amorce pour la conception d’un objet qui saura exciter les sens.


Le design a les idées bien placées

Comme si dans chaque idée « bien placée » sur un objet, un élément de notre décor, il y avait un potentiel sensuel à développer. Les designers montent ainsi le volume de nos imaginations, forcent la coïncidence érotique, polarisent les objets en soulignant leurs genres, jouent sur le secret et la surprise des émotions en gisement dans le quotidien et livre un univers ouvertement érotisé. Atout de charme, « tout le monde peut comprendre le sexe dans le design, ou le design sexué, aussi abstrait soit-il » pour la simple raison que « tout le monde couche », lisons-nous dans la présentation du livre Sex In Design, qui rassemble en la matière les travaux de designers variés ces dernières années. Le design, art appliqué à vocation décorative autant que fonctionnelle, agrège sur les objets des facteurs émotionnels, socioculturels, visuels. Ses créations seraient donc quasi immédiatement accessibles à chacun… au moins intuitivement. Retenons pour résumer le mot de l’artiste Julian Murphy, cité dans un autre livre (au titre quasi similaire), Sexy Design, pour ses créations pop à forte connotation sexuelle, selon qui, il ne faut pas oublier que « {notre} principale zone érogène, c’est {notre} esprit ». C’est là sans doute la différence avec la vulgarité, de laquelle ces designers entendent justement se démarquer : l’érotisme procède d’une marge d’interprétation laissée ouverte à l’intellect pour se délecter. De même de l’humour, la fantaisie, que ces objets inspirent, justement sans prendre le sexe au pied de la lettre. Le message envoyé par ces objets est au final suffisamment clair…pour jeter le trouble. Ni plus ni moins. Ni tout à fait explicite, ni outrageusement abstrait, érotique.

Quand le sexe vient à la surface…

Chaque support du quotidien peut d’un instant à l’autre devenir un écran pour nos projections érotiques. Dans le monde du design, ce que nous fantasmons n’est plus une hallucination. Certaines créations traduisent physiquement des émotions à priori imperceptibles, matérialisent les désirs, confessent l’inconscient. On ne dîne pas innocemment autour du mobilier Léonardo (Bernard Clerc & Olivier Grégoire), un ensemble de deux chaises et une table, dont la surface est plissée comme une nappe le serait après l’empressement de deux amants à passer tout de suite à la suite. Sur chaque chaise un pied part légèrement en avant, comme le signe d’une inclination forte entre les convives. Mais la transformation appliquée par certains designers aux surfaces sera, semble-t-il, d’autant plus puissamment évocatrice qu’elle sera moins théâtrale. Plusieurs ont par exemple revisité sobrement mais néanmoins très sensuellement des basiques de la décoration intérieure comme par exemple les carreaux de faïence. On pourra trouver dès lors, au lieu de carreaux tristounets plats et froids, des carreaux de faïence rose, à la forme rebondie tels des seins, qui, forts d’une plus grande inertie thermique, restituent longtemps la chaleur (Bubble-Up Tiles, Esther Derkx). Ailleurs, les carreaux blancs d’usage sont augmentés de petites excroissances inexpliquées : une fois les Blobb Tiles assemblés (Analia Segal), d’étranges fentes apparaissent sur le mur, éléments d’un univers érotico-organique qui emprunterait tant aux surréalistes qu’à un réalisateur hors normes comme David Cronenberg. Quand la surface n’est pas troublée, elle peut être dotée d’une astuce traduisant le fait que les pensées crues ne sont jamais loin sous la couche de bienséance. L’étagère basique possède une trappe secrète pour magazines porno (72 degrees, Studio de Winter Leung), le papier cadeau bi-face, bien sous tout rapport « à l’endroit », déchaîne des images à faire rougir une fois le cadeau ouvert, le papier déchiré, et qu’apparaît son « envers » nettement moins catholique.(Raunchy Wrapping Paper, de Suck Uk). Papier cadeau, papier peint, linge de lit, carreaux… Au final, ce sont donc toutes les surfaces qui sont investies et trahissent délicieusement leurs possesseurs. L’innovation dans ce type de création n’est donc pas nécessairement fonctionnelle, au contraire. Les créateurs du mobilier Léonardo notent « la forme ne suit pas la fonction, mais les émotions ». Ces améliorations sensibles pourraient-elles avoir des influences positives sur les corps en présence ? Lorsque les objets sont sélectionnés pour l’intérieur avec le soin accordé habituellement au vêtement, une part de la séduction opérée par le corps est transmise à l’environnement immédiat qui se fait le relais de notre communication. De quoi mettre sous tension, introduire une autre narration dans la pièce, troubler, et pourquoi pas faire évoluer le scénario habituel.

La mutation socioculturelle passe par l’objet ?

Incruster la sexualité dans le décor, ajouter un fini sensuel aux objets n’est propre ni à notre temps ni à notre société. Certes, nous vivons une époque de plus grande abondance matérielle. Il y a fort à parier que comme une majorité de foyers fully equipped, nous n’avons pas besoin d’un douzième vase – à moins qu’il soit plus sexy que le dernier ? D’une certaine façon, le design actualise des goûts et des codes, rend compte des mutations socioculturelles passées, ou en cours. Cité dans Sex In Design, le designer M. Finkelstein affirme en regard du papier cadeau Dirty Linens : « Je suis gay. Les gays sont entourés en permanence d’images qui reflètent le mode de vie hétérosexuel, à l’instar des rêveries champêtres que l’on retrouve dans les motifs toile classiques. J’aimais la qualité graphique de la toile, mais j’en voulais une qui reflète l’expérience gay ». Sur ce papier, dominatrices et icônes gay Tom of Finland se substituent donc aux princes charmants et autres bergères mièvres. L’esprit faussement conservateur est choisi aussi par la française Pascale Risbourg pour sa collection « toile de Jouï érotique ». Coussins, linges de lits, cabas, papier peint reprennent de façon détournée les standards de ce tissu imprimé à l’origine au 18ème siècle dans une manufacture de Jouy-en-Josas (qui donna son nom à ce style). Pascale Risbourg joue avec les codes de ces tableaux, en dénudant les personnages, intégrant des touches de fluo, par exemple, au traditionnel monochrome sur fond écru. D’ailleurs, de la toile de Jouy érotique aux bouteilles de lubrifiants étiquetées comme des flacons de pharmacie anciens (Coco de mer), en passant par la tapisserie porno (Pornogobelin, Martin Bricelj), et les maniques brodées dans le plus pur style traditionnel, l’hybridation passée/présent semble avoir la côte. Effet de contraste sexy entre puritanisme et tendance libertine ? Témoignages de la révolution des mœurs dont les bouleversements se répercutent sur le cadre? Indice des contradictions qui persistent ? Les objets prennent parti, cristallisent, moquent, détournent, relèvent les enjeux actuels. Ainsi avec les « draps de masturbation », soit 6 torchons brodés d’une image et du nom du jour de la semaine de Lundi à Samedi (on ne se branle pas le jour du seigneur), l’invention, l’enjeu, tient surtout dans le fait de dédier un objet du quotidien à une pratique quotidienne d’habitude tabou en lui donnant un nom (Masturbation cloths, Houseproud). Les gants de vaisselles avec ongles vernis rouges surjouent (déjouent?) la différence des sexes, les draps de lits sertis d’une ligne de partage entre les amants appuient avec humour la nécessité de parvenir à une égalité, tout en n’oubliant pas de jouer des frontières. Les dessous seconde peau à motifs « poils » réalisent quant à eux un compromis entre le corps à toison luxurieuse que nous quittons (au regret de certains) et le corps lisse, imberbe, qui se profile à l’horizon (au bonheur de certains - voir article sur le poil).

La mise en pratique des fantasmes

Le design ne se contente pas toujours de suggérer le potentiel érotique d’un objet, il permet parfois la réalisation pratique du fantasme projeté sur lui. Les innovations fonctionnelles dans le domaine existent bel et bien… S’il est un champ dans lequel sexe + design forment le « duo gagnant » par excellence, il s’agit sans doutes de celui des sextoys, dont nous savons pertinemment qu’ils ont…une fonction. Ce qui ne les empêche pas de se laisser contempler, soupeser, caresser, bien au contraire. Habilités dans le cercle prestigieux des beaux objets grâce au travail de style qui manqua au début de leur démocratisation industrielle, les sextoys allient aujourd’hui une mécanique de plus en plus fine avec technologie dernier cri à l’élégance des formes et la noblesse des matières. Des designers célèbres se sont d’ailleurs collés à la tâche, comme le britannique Tom Dixon, qui affirme avoir trouvé le sextoy jusqu’ici repoussant, de sa conception à son emballage, et qu’il y avait là, visiblement « an opportunity ». Une urgence à esthétiser l’accessoire du plaisir ? Tom Dixon créa pour la chaîne Myla le Luxe Bone, vibrateur en résine noire, qui s’est vendu comme des petits pains à Manhattan. Pour les « marchands », il est normal, voire inévitable que les objets intimes bénéficient d’une certaine tendance générale au haut-de-gamme. Un presse agrumes Stark, des chaussures Jimmy Choo, un sac Prada, ne peuvent pas faire bon ménage avec un godemiché réaliste en plastique rose. Après le passage du designer, mesdames n’ont plus d’excuse pour se priver. Certains objets bénéficient parfois d’une petite amélioration de leur design pratique pour nous permettre de les détourner plus facilement de leur fonction d’origine, telle la bougie avec bec verseur : chauffée, la cire de soja contenue dans la porcelaine se verse sur la peau, où elle se transforme en huile de massage.

Je me meuble « sensuel »

Catégorie mobilier, certains designers se sont prêtés au jeu avec un mélange de sobriété et d’excentricité dévergondée. L’abstraite banquette du créateur Karim Rashid, baptisée le Karim Sutra, porte bien son nom rapport aux multiples usages possibles : la banquette est dessinée de façon à proposer des assises et des appuis variés à différentes hauteur, chaque emplacement se révélant particulièrement adapté à telle ou telle position sexuelle. Si sa fonction ne saute pas aux yeux, il est difficile de penser à autre chose une fois que l’on en a perçu le côté pratique. Les collaborations entre grandes enseignes dédiées à l’intérieur et des designers, artistes, stylistes sont elles aussi fructueuses. Un Habitat de Londres s’était, à l’occasion d’une invitation lancée à Von Hideki, transformé en maison close nouvelle génération où l’on pouvait découvrir une machine à laver le linge gansée de cuir noir et surmontée d’une selle de cavalière pour pouvoir la chevaucher lors du mode essorage. Lorsque Vedette fait appel à Chantal Thomass pour habiller le dit électroménager, le résultat est plus poupée Barbie (Dessus/Dessous, édition limitée Vedette & Chantal Thomass).
Présentée au Salon international du meuble de Milan, la ligne Privé de Starck pour Cassina a fait et fera sensation. D’une incontestable élégance associée à un fort pouvoir de suggestion, elle se déclinera en blanc et en noir. Ces deux coloris parce que, lisons-nous sur le communiqué de presse signé du créateur, il y a le « jour » et la « nuit », « l’homme » et « la femme », que chacun n’est à aucun moment ni tout à fait le même ni tout à fait un autre. Avec cette collection Starck entend flatter le paradoxe, le porter vers « l’harmonie ». Fauteuils Caprice et Passion à coques enveloppantes matelassées, lit Privé formant un îlot de confort avec éléments modulables. Les menottes et lanières sortent de leurs cachettes pour une utilisation nocturne…
Il était déjà clair qu’après des siècles de silence, le sexe enfin se disait, se racontait, se verbalisait sur la place publique (dans les journaux, au café du coin, entre amies,…).
L’étape suivante était tout naturellement qu’il se montre. Ces designers, qui ont pour mission de détourner nos objets du quotidien par une esthétique qui fait presque oublier leurs fonctions premières, ont absorbé comme des éponges cette libéralisation de la parole et cette mise en avant du sexe. Ils y mettent leur savoir professionnel qu’ils couplent avec leurs expériences personnelles pour que le sexe entre lentement dans nos maisons, tout doucement, sans faire de bruit. Ces projections visuelles agissent forcément, consciemment ou non, sur notre cerveau, premier moteur de notre libido.

L'Olisbos

L’olisbos, ou l’objet phallique représentant un membre viril a toujours existé. Appelé plus communément de nos jours « gode », « godemiché », ou « dildo » pour les anglo-saxons, on retrouve sa trace bien au-delà de l’Antiquité. Les Grecs en faisaient un véritable art de vivre, en Afrique noire, statuettes priapiques et phallus totémiques étaient sculptés comme symboles de la fécondité, en Inde, la tribu aborigène des Muria, inventa la gigue du godemiché, les Chinoises cueillaient une plante rare sensée faire office de ******, tandis que les patagoniens ont inventé le «guesquel» cet instrument dont ils se servaient pour faire jouir violemment leurs femmes (Il en existe des exemplaires au Musée de l’Homme à Paris).

XVIe siècle
Mateo Renaldo Columbus (1516-1559), Professeur d’anatomie à l’université de Padoue, est le premier à vérifier scientifiquement l'existence de l'orgasme féminin. Il décrit un petit organe érectile situé au niveau de la vulve, auquel il donne le nom de clitoris, nom qui vient du grec « kleitoris » et signifie « monticule ».

XVIIe siècle
Apparition en Occident des marchands de godemiché. Il était possible de se faire confectionner des modèles sur mesure par des artisans spé******és.

XIXe siècle
Le massage clitoridien, ou thérapie par l’orgasme, est utilisé comme traitement de l’hystérie. La morale ne fait pas d’obstacle à ce traitement puisqu’à l’époque, la jouissance clitoridienne n’est pas reconnue à la femme. Au dire des médecins, il faut compter 1 heure pour amener une patiente au paroxysme, temps trop important pour les thérapeutes.

1869
Le tout premier vibrateur apparaît. Inventé par George Taylor, c’est un appareil à vapeur assez encombrant. Un vibrateur manuel mécanisé, beaucoup plus commode, fait également son apparition : Une manivelle fait tourner un disque légèrement décentré, ce qui permet la production de vibrations sur une tige caoutchoutée.

1880
Toujours dans une perspective de traitement en masse de l’hystérie, le médecin britannique Joseph Mortimer Granville (1833-1900) fait breveter le premier vibrateur électromécanique, permettant de traiter six patientes à l'heure au lieu d'une seule.

1900
Une collection de vibromasseurs électriques ou à essence seront exposés à Paris lors de l’Exposition Universelle.

1900
Les publicités vantent un usage de plus en plus privé du vibrateur. L’usage devient hygiénique : Aux USA, on conseille au mari d'acheter cet appareil à sa femme pour la bonne marche du foyer, pour la relaxation de l'épouse... À l’instar du grille-pain, le vibrateur électrique pénètre alors tous les foyers, pour devenir l’un des 5 objets domestiques les plus courants.

1905
Le vibromasseur devient plus petit et portatif, il fait son entrée dans les foyers. On peut même trouver de la publicité dans des magazines féminins comme Modern Woman, dans Needlecraft (un magazine sur l'art de tricoter)

1915
Le premier film pornographique connu « A free ride » de A. Wise Guy (production nord-américaine)

1918
Le fameux catalogue de vente par correspondance de l’entreprise Sears Roebuck, laquelle existe encore de nos jours, intègre un vibrateur.

1920
L’existence de la sexualité féminine ne fait plus de doute. La morale collective réprouve alors tout appareil ou comportement permettant de la stimuler. Le vibromasseur disparaît des cabinets médicaux et des catalogues. Il devient clandestin.

1962
Helen Gurley Brown (1922-), rédactrice en chef du magazine Cosmopolitan en 1965, fit scandale avec son best-seller « Sex and the Single Girl », ou « le sexe et la femme célibataire ». Elle décrit dans ce livre que l’on peut toujours se procurer aujourd’hui, comment flirter et trouver des hommes.

1987
L'American Psychiatric Association (APA) élimine la nymphomanie de sa liste des troubles mentaux reconnus, ainsi que son équivalent masculin, le donjuanisme.

1998
Helen O'Connell, une chirurgienne urologue australienne (Royal Melbourne Hospital), démontre que le clitoris, loin d'être un simple organe érectile, possède des ramifications profondes en prise avec le vagin, ce qui remet en question la traditionnelle classification des femmes « vaginales » et « clitoridiennes ».

Aujourd’hui
Une majorité des femmes reconnaît aujourd'hui s'adonner aux joies des plaisirs solitaires. Une petite partie seulement utilise des objets. Vibromasseurs et godemichés ne sont utilisés que par environ 7 % des femmes. Le recours aux objets est beaucoup plus important en Europe du Nord (Suède, Norvège, Finlande, Pays-Bas et même Allemagne), et aux Etats-Unis, que dans les pays latins confirme Marie-Hélène Colson, sexologue. Ce n'est pourtant pas faute d'en trouver puisqu'ils sont disponibles aisément, aussi bien en sex-shop qu'en vente par correspondance (dans les pages hygiène et beauté), sur Internet... et même via un médecin sexologue puisque certains vibromasseurs sont médicaux (et fabriqués par des laboratoires médicaux).

Psyché 001, 002, 003



Mes dernières créations, un tryptique psychédélique, trés coloré, pour un ami désireux d'ornementer un magnifique mur noir. C'est toujours trés flatteur d'avoir des commandes de la part de proches, désireux d'acquérir des oeuvres pour lesquelles je m'investie toujours beaucoup. Je n'oserai jamais en vivre, mais en voyant mon travail apprécié, parfois par des inconnus, j'en retire une grande fierté et de longues heures de shopping!

...


Manger! Faim!

Les Catilinaires de Amélie Nothomb




La solitude à deux, tel était le rêve d'Emile et de Juliette. Une maison au fond des bois pour y finir leurs jours, l'un près de l'autre. Etrangement, cette parfaite thébaïde comportait un voisin. Un nommé Palamède Bernardin, qui d'abord est venu se présenter, puis a pris l'habitude de s'incruster chez eux chaque après-midi, de quatre à six heures. Sans dire un mot, ou presque. Et cette présence absurde va peu à peu devenir plus dérangeante pour le couple que toutes les foules du monde...

Un couple de jeunes retraités vient d' acquérir la maison de ses rêves. Au calme, en pleine forêt, presque sans voisins. La tranquillité absolue. Exactement ce qu'ils recherchaient.
C'était, du moins, sans compter au bout d'à peine quelques jours sur la visite impromptue de leur médecin de voisin qui, pour une simple visite de courtoisie, pensaient-ils, n'en reste pas moins deux longues heures, durant lesquelles il ne s'exprime quasiment que par onomatopées. Notre couple doit rivaliser d'imagination et d'efforts pour soutenir une conversation durant laquelle ils ne parviennent à lui arracher que de simples « oui » ou « non ».
Malheureusement, le lendemain on frappe à la porte et c'est reparti pour deux nouvelles heures de quasi-monologue imposé. Puis, chaque jour à la même heure, même visite mystérieuse et incompréhensible. Que cherche cet homme ? Que veut donc ce voisin bien encombrant et si peu disert ? Et comment diable s'en débarrasser ? Notre couple a beau déployer des trésors d'énergie et d' imagination pour tenter d'éviter cette présence inquiétante et importune, rien n'y fait. Et le rustre voisin semble se montrer bien agressif lorsqu'on le contrarie.
C'est ainsi que débute une longue angoisse, que partage pour son plus grand bonheur le lecteur.

C'est sans doute là le roman d'Amélie Nothomb qui m'a le plus captivé, avec «Hygiène de l'assassin». Je l'avais déjà trouvé très court à l'époque. Depuis, les choses ne se sont pas forcément améliorées de ce point de vue. Au moins l'histoire est-elle très prenante, ce qui n'est pas le cas de toutes les productions de l'auteur. On ne s'en plaindra donc pas.
Ce roman, adapté, pourrait je pense donner un très bon court-métrage, ou même téléfilm.

L'Hiver.


Peinture à l'encaustique sur le thème de l'Hiver, une petite série commandée par des amis qui semblent avoir été satisfait du travail, fort heureusement, car je me suis brûlée les sourcils sur cette création! Les prochaines seront plus colorées, en rapport à mon humeur actuelle, totalement printannière et frivole!

Alice, ou les désirs



Alice est professeur de mathématiques dans un lycée. Très brillante, sortie parmi les premières de l'agrégation, à 26 ans elle prépare des lycéens de Terminale S à passer leur bac. Lycéens qui sont à peine plus jeunes qu'elle. En plus elle est belle et elle danse à merveille, ayant longtemps hésité entre une carrière artistique et les mathématiques.
Mais Alice a une cousine, sa meilleure amie, qui est professeur comme elle dans ce lycée. Un jour, elle découvre chez elle une curieuse pince, dont elle ignore l'usage. Léa, la cousine, plus expérimentée, est également plus trouble. Elle adore Alice, et elle aimerait bien lui faire découvrir son jardin secret. Un jardin secret couvert d'épines auxquelles il est si bon de se piquer. Des épines ou des pinces, dont Léa fait une utilisation bien singulière. Même avec ses élèves...
Rémy est l'un d'entre eux. Il est à la fois l'élève de Léa et d'Alice. Lui, la pince, il sait à quoi elle sert. Mais il en a vu d'autres... Même s'il traîne ses presque 20 ans en terminale, il est très doué dans plusieurs domaines. Son père, un chirurgien américain plein aux as qui exerce à Los Angeles lui a déjà fait connaître tout un pan de la vie : femmes, parties fines et drogues... C'est sa mère, française, qui l'a ramené en France pour le calmer et lui faire au moins passer son bac. Mais Léa a poursuivi son éducation... Léa et Rémy se disent alors qu'il est peut-être temps pour Alice de découvrir à son tour la vie, ou du moins leur vie. Et puis, c'est très émouvant l'initiation d'un professeur par son élève...

« Alice, ou Les Désirs » est le premier volet de « La Trilogie Amoureuse » qui se composera de trois films de Jean-Michel Hulin dont les actions s’enchaînent à quelques années d’intervalle autour de personnages récurrents et de trois personnages féminins principaux de générations différentes : Alice, autour de 25 ans, Camille, la quarantaine et Isabelle proche de 60 ans.
La « Trilogie Amoureuse » traite donc du couple à des degrés divers du sentiment amoureux sur fond de pratiques singulières et libres, loin du schéma du couple classique. « Alice, ou les Désirs » est un récit initiatique où les sentiments se révèlent à travers la montée progressive du désir par la découverte d’un sado-masochiste érotique et ludique. « Camille, ou les Sentiments » met en scène le passion amoureuse de Maxime pour Camille, sur fond d’échangisme et de bigamie librement acceptés par tous. « Isabelle, ou l’Amour » est le stade ultime du sentiment amoureux, celui qui mène à aimer l’autre pour lui et son bonheur plus que pour soi, c’est la passion totale d’Isabelle pour Alice, de 30 ans sa cadette.
Ce premier film, « Alice, ou les Désirs » permet de découvrir une jeune comédienne, Caroline Mercier, également danseuse, chorégraphe et chanteuse dont on va bientôt beaucoup parler...

Pour le salon!



Une idée déco pour n'importe quel type de salon, vous voyez bien que c'est un mobilier passe-partout, idéal je trouve pour inviter beau papa et belle maman! Le créateur de cette oeuvre en demande pas moins de 600 dollars, évidemment!

Monstres de Pierre : Gargouilles, diablotins et autres créatures


Du XIIIe siècle jusqu'au XIXe, les architectes et sculpteurs français ont orné leurs oeuvres d'êtres inquiétants : sur les façades, plus particulièrement sur celles des églises, grouille un monde fait de chimères, dragons, gargouilles, faunes, sirènes, ou fous dans des situations grotesques... Les artistes ont laissé libre cours à leur imagination et ont donné les formes les plus folles à leurs fantasmes. En littérature aussi, des créatures étranges peuplent les récits depuis plusieurs siècles, aussi bien dans la mythologie antique avec le Minotaure, les contes populaires et leurs dragons que dans la littérature moderne, ne serait-ce qu'avec Frankenstein ou Le Golem. A travers près de deux cent photographies de sculptures et d'éléments d'architecture, accompagnés d'une quinzaine d'extraits d'oeuvre littéraires, ce livre nous plonge dans l'univers fantastique des monstres, chimères et gargouilles qui occupent les façades de nos cathédrales, habitent nos musées, et hantent notre imaginaire... Quelles sont les fonctions de ces êtres monstrueux ? Que révèlent-ils sur nos angoisses les plus secrètes ?

Photographies de Monsieur David Bordes, qui a oeuvré pour illustrer bien des livres sur les cathédrales et autres monuments du pays, valorisés par son oeil précis et capable de repérer les meilleures lumières, la présentation de l'ouvrage est de Jean-Louis Fischer, qui nous offre là un bel ouvrage, et à moi un trés beau cadeau que j'ai dévoré et qui m'inspire bien de nouvelles créations.

Journée flânerie à Paris

Sûrement une de mes boutiques favorites dans Paris, je ne donne pas l'adresse par peur de voir mes préférées disparaître, vous n'aurez qu'à vous perdre dans les rues du ### arrondissement! Un univers plein de magie, des couleurs et senteurs parfois surprenantes, mon lieu mystérieux...

The Shakespeare & Co bookstore! 12 Rue de l'Odéon, un autre cadre unique et inépuisable culturellement parlant, il y a toujours quelqu'un pour dialoguer, pour partager sur un livre ou un thème, il y a toujours une charmante vendeuse pour vous hypnotiser et faire naître un fantasme au détour des rayonnages... Allez donc lire un peu!


La Pâtisserie Gérard Mulot, à Saint Germain des Prés... Que dire mes amis, que dire? Que c'est bon? Non c'est au-delà du bon, du délicieux ou du diaboliquement sucré! C'est LA pâtisserie à découvrir!

John William Waterhouse

Hylas et les Nymphes

J'apprécie tout particulièrement les peintres comme JW Waterhouse, le néoclassisme et en particulier les figures mythologiques liées à ce style, j'aime les tons délicats, les mises en scène, la douceur qui se dégage de ces oeuvres. Simplement pour vous prévenir que pour noël, je serais ravie de voir une toile du maître livrée avec un petit mot, idée cadeau!

Le Branding

Le marquage au fer n’est pas nouveau. On y avait recours sur les criminels et les esclaves. Les Français marquaient au fer rouge les criminels d’une fleur de lys sur l’épaule, afin d’en faire pour toujours des parias dans le monde civilisé. Puis ce fut au tour des Protestants de recevoir cette marque. Jusqu’au XVIIIe siècle, on marquait les voleurs de la lettre 'S', pour en faire des serviteurs. Une résurgence du marquage est survenue dans les années 20 et 30, pour les adeptes d’une même communauté. Il était d’usage de montrer son appartenance et son allégeance en y ayant recours. Le marquage était, faut il le rappeler, utilisé principalement aux Etats-Unis pour marquer le bétail et ainsi authentifier son propriétaire par ses initiales.
Encore aujourd'hui, des Universitaires, membres d'une fraternité, se marquent avec du métal chauffé à blanc pour sceller leur appartenance au groupe. Il semble de plus que plus c'est douloureux, plus c'est valorisant pour la personne qui le fait. C’est encore plus initiatique. Aussi, le branding ne pouvait il trouver qu’une place de choix dans l’univers BDSM, et connaît aussi un regain de popularité parmi les adeptes du piercing qui cherchent quelque chose de plus « fort » et de moins usité que le piercing qui se banalise.
L'acceptation du marquage par la soumise est le signe de son don total, mais il est aussi une acceptation par le dominant de "reconnaissance" et de sa propre dévotion ou attachement à celle-ci. La Marque ne peut-être que le fruit d'une réflexion longue et d'une relation de longue durée. Les Maîtres n'acceptent que peu les soumises deja marquées et l'on conçoit mal des soumises "poly-pyro-ferrées" comme ces colis multi-timbrés...
L'acte par lui meme s'il est realisé dans des conditions maîtrisées est plus spectaculaire que l'on peut le croire. Le fer ne devant en effet que peu resté en contact avec la peau (3 à 5 secondes) et ne pas pénétrer en profondeur (risque de brûlures graves). Une préparation cérébrale et la motivation de la personne marquée complémentant le processus. Le fer doit être de bonne qualité pour ne pas se déformer en rougissant et son épaisseur ne doit pas être trop importante pour permettre une évacution thermique de la chaleur. Un traitement par une pommade sur la zone de marquage doit être appliqué pour soulager la personne soumise et une surveillance de la "plaie" doit être réalisée pendant la cicatrisation qui dure en moyenne près d'un mois.
Le marquage au fer rouge n'est pas à mettre entre toutes les mains. Comme tous les jeux BDSM, il nécessite des connaissances et des précautions. Ainsi, le tatouage, plus simple à "vivre" semble être devenu une solution alternative. Néanmoins, tout comme pour la fessée et d'autres jeux BDSM, le marquage peut être (doit être ...) le cadre d'un cérémonial et d'une complicité qui renforcera l'harmonie du couple.

L'élégance du hérisson par Muriel Barbery


“Je m’appelle Renée, j’ai cinquante-quatre ans et je suis la concierge du 7 rue de Grenelle, un immeuble bougeois. Je suis veuve, petite, laide, grassouillette, j’ai des oignons aux pieds et, à en croire certains matins auto-incommodants, une haleine de mammouth. Mais surtout, je suis si conforme à l’idée que l’on se fait des concierges qu’il ne viendrait à l’idée de personne que je suis plus lettrée que tous ces riches suffisants.

Je m’appelle Paloma, j’ai douze ans, j’habite au 7 rue de Grenelle dans un appartement de riches. Mais depuis très longtemps, je sais que la destination finale, c’est le bocal à poissons, la vacuité et l’ineptie de l’existence adulte. Comment est-ce que je le sais ? Il se trouve que je suis très intelligente. Exceptionnellement intelligente, même. C’est pour ça que j’ai pris ma décision : à la fin de cette année scolaire, le jour de mes treize ans, je me suiciderai.”

Comment ne pas être séduit ? L'écriture est si fluide, les personnages (malgré les clichés qui justement mis à nus perdent tout sens) si émouvants, si proche de nous. Difficile de s'en détacher une fois le nez dedans... C'est une très belle approche de la philosophie au sens large (très large) et les interrogations de Paloma ne sont-elles pas celles qui nous habitent tous ? Il y a vraiment de beaux moments à découvrir dans ce livre... Des petits trésors disséminés au gré des pages et libre au lecteur de bien vouloir s'y adonner !

Envie de...


... Fantaisie! Retour trés bref sur la capitale, envie naissante et coups de fils pour ne pas se lancer dans un shopping solitaire, le comble de l'ennui, et me voilà à piller les étales de mes adresses préférées! Envie de couleurs, envie de sexy et de dépenser sans compter, enfin un peu tout de même, le jarretelle à lui seul équivalent au prix d'un rein humain sur le marché! Voilà donc le résultat d'une journée shopping des soldes!

Salammbô - l'intégrale

Salammbô, Salammbô - l'intégrale, DRUILLET/FLAUBERT, bd, bande dessinée

Il fallut mille ans pour construire l'Empire de l'Etoile et mille ans furent nécessaires pour le détruire. En ces temps de la fin, seule la planète-mère, centre de l'Etoile, coupée de l'Empire respirait encore dans des flots de sang. A Carthage devener république vivait Salammbô, beauté façonnée par les dieux gardienne du voile sacré de Tanit. Carthage, perle écarlate du monde de l'Etoile, et Salammbô sa vierge sacrée. Les textes disent que le glaive brûlant qui consuma la cité et dévasta l'Empire vint du ciel par l'homme aux yeux de feu qui recouvrit le monde de l'Etoile d'un océan de sang. Et la vierge divine succomba. Car c'était le temps où les barbares conquérants firent tomber les dieux de leurs piédestals.
La fin de l'Empire... Mille années océan du temps...
Ecoutez... Ecoutez au loin monter vers nous le sourd grondement des armées en marche que rien ne pourra plus arrêter. O dieux entendez notre plainte.

Inspiré de l'oeuvre magnifique de Gustave Flaubert, j'ai été encouragée à lire la bande dessinée de Druillet et n'ai pas été déçue! L'oeuvre date un peu mais n'a rien perdue de sa force, l'adaptation du roman à ce support reste magistrale et ce sont particulièrement les couleurs qui m'ont captivées. Une oeuvre à découvrir!


Travail commandé!


Peu probable que je fasse fortune avec mes peintures à la cire, mais voilà ma dernière commande, par ma soeur aimant visiblement les femmes peu vêtues et les années folles! Je suis choquée, moi qui voulait tant faire des oiseaux et des chats! J'espère que le travail te plaira chère dévergonde!

Le galet

Une forme originale et d'une parfaite discrétion. Sa ligne courbe et épurée a été imaginée par des designers suédois. C'est l'un des sex toys les plus populaires du moment. A la fois parce qu'il est réellement élégant mais également parce que ses vibrations et sa forme ergonomique adaptée au corps féminin en font un accessoire trés excitant.
Dimensions : 7,5 x 3,5 x 2,5 cm
Présenté dans un coffret avec poche de satin
Se recharge sur secteur

Dernière acquisition coquine qui ne quitte plus mon sac à main, voilà mon beau et tout lisse galet. Un peu chers il est vrai, mais le plaisir est au rendez-vous, j'imagine une femme fortunée empilant plusieurs galets vibrant pour une décoration d'intérieur pratique! lol

Les invités, par Pierre Assouline


Pierre Assouline nous invite à diner dans la grande bourgeoisie parisienne.Madame du Vivier, perfectionniste,est tout à ses préparatifs,aidée par Sonia,la bonne au sourire ironique.Le but de ce diner est de décider George Banon, un client important, à conclure un contrat intéressant pour Monsieur du Vivier.Deux amis arrivent;or, l un d eux n a pas reçu d invitation, il se trompe.Et c est la catastrophe!au moement de passer à table,les convives sont au nombre de treize!Comment faire?George Banon,étranger au cénacle,suggère d inviter la bonne à s asseoir autour de la table.Madame du vivier ne peut refuser.En abandonnant son tablier blanc,Sonia change de role.De la conversation, il ressort qu en réalité,elle termine une thèse en histoire de l art.Une convive pense qu elle a bénéficié d un passe-droit!Comment?Cette bonne serait plus instruite que la plupart des convives?C est une erreur!Quelle est cette comédie trompeuse?Est-ce du théatre grec,chaque acteur portant un masque?Est-ce du théatre classique,la règle des trois unités,temps lieu action,étant respectée?Est-ce du théatre absurde,comédie tragique ou tragédie comique?C est un théatre d illusions...c est la comédie humaine!En tous cas, Pierre Assouline est un excellent metteur en scène!

PETRA JOY


Voilà une femme entreprenante! Petra Joy est une artiste d'origine allemande, basée en angleterre où elle réalise des films érotiques d'une qualité certaine, il y a de l'humour, du kitsch et beaucoup de chaleur, je vous recommande sexual sushi, un grand moment de sensualité! Elle est aussi photographe, et à travers son site Strawberry Seductress, elle offre aux non professionnels l'occasion de réaliser leurs fantasmes photographiques.

La forêt des plaisirs


Ooooooh ! Ashenah, votre dévouée HOTesse se transforme en Jean-Pierre Pernault de la blogosphère et meuble son blog avec des reportages sur ce bon vieux terroir! Non point du tout mes amis! Je vous montre simplement un atelier où sont fabriqués des sextoys en... bois! Une idée sympathique, un homme doué ayant envie de faire plaisir à sa compagne, voilà donc le site de la FORÊT DES PLAISIRS, où vous pourrez découvrir comment ce noble matériau peut être dévoyé pour le plaisir charnel! Les créations de cet artiste sont trés belles, je pense me laisser tenter prochainement!

Le Printemps

Dernière oeuvre terminée! Je l'appelle le Printemps, car ça manque un peu les couleurs de cette merveilleuse saison! Toujours mon travail avec la cire et un pistolet à air chaud. J'ai eu récemment ma première commande, pas de quoi se couper l'oreille comme Vincent, mais un grand plaisir pour l'ego, qui chez moi est trés modeste évidemment! lol! En tout cas je ne m'arrête pas en si bon chemin et je posterai quelques oeuvres prochainement!

Embrassouille avec vous les Gens!

Waintig for spring, par Dierdre Dubois

bonne année!!!

BONNE ANNEE A VOUS TOUS GENS VIRTUELS!!!

Je vous souhaite un millier de délices pervers, des caresses sensuelles et des surprises érotiques, du cuir et de la dentelle, des rires aussi, par centaines, ainsi que de l'amour vrai, sans quoi ce sera une mauvaise année!!!

BB Brune, dis moi

HOMMAGE


Hommage d'une artiste de talent à sa muse flamboyante. Hommage de DINANTA à FRANCESCA. Je vous recommande chaudement leurs blogs, ce sont deux endroits trés différents par leurs supports créatifs, et pourtant si proches.

GREGORY CREWDSON


Voilà une situation embarrassante! J'ai été attirée par ce photographe américain, principalement par ses jeux de lumières et de mise en scène. Les scènes du quotidien ont avec lui un air féerique, féerique inquiétant! Un artiste qui commence à être assez connu, je vous recommande la consultation de ses oeuvres sur son site.

Rêve d'un anneau.


La pose sera presque indolore, tu seras étendue sur la table, les pieds dans des étriers relevés, pratiquement dans la position d'accouchement. Tu préfèrera fixer le plafond, éprouvant un peu de honte à exhiber ta vulve gonflée et brunie par les deux heures de masturbation quotidienne que je t'impose. L'homme qui effleurera tes lèvres intimes ne ressentira rien pour toi, il fera juste le travail que je lui aurai commandé, mais moi qui serai à son côté, respirant tes puissants effluves, je distinguerai la bosse déformant son pantalon en faux cuir. Juste avant de venir chez cet artiste, nous aurons fait l'amour et je t'aurai imposé le port d'un plug anal qu'il ne pourra manquer de remarquer. Il en aura souvent vue, des esclaves telles que toi, accompagnées de leurs maîtresses. Je te tourne rai autour, mes gants de cuir en daim noir effleureront ta bouche volontairement trop maquillée, mes doigts glisseront dans tes boucles rousses, tu retiendras ta respiration lorsqu'il s'emparera d'un inquiétant pistolet puis retournera entre tes cuisses. J'aurai refusé une anesthésie trop forte, j'aimerai entendre ton cri en réalisant pleinement ce que tu es en train de faire. Tu seras magnifique, je t'aurai imposé un look de pute pour tes journées à la fac, un look de fille sage pour ta famille, et celui de jeune bourgeoise pour nos journées ensemble, mais ce jour là, je voudrai ma pute, parce que j'aime te voir te dévêtir, renoncer à ton verni social pour enfiler les vêtements qui font de toi moins qu'une femme. Ces contraintes tu les acceptes déjà, tu m'as avouée en avoir besoin, justement pour te sentir vivante, et féminine.
Ton cri me fera frissonner, mouiller, et imaginer mille tourments à travers cette nouvelle marque de ton asservissement. Je le sais déjà, tu seras sublime, avec ton clitoris percé d'un anneau d'or, une bague de fiançailles pour ma femelle rousse, débordante de vie et de perversion. Je t'aiderai à baisser ta micro jupe ne cachant rien de ton intimité, tu tituberas mais je te guiderai, et il me tarde de voir ton sourire, perlé de larmes où se mêleront joie et douleur, il me tardera de te voir impudiquement exhiber ton anneau, et d'imaginer que pendant de nombreux jours, le plaisir de te faire jouir à travers le clitoris te sera interdit, je sais déjà que tu en deviendra folle, et que tu te comportera comme une chienne pour être comblée, par les seins, l'anus et la bouche. Je t'en fais la promesse, mon esclave, tes orifices seront des foyers d'incendie, ce sera ta récompense pour m'avoir prouvé ta dévotion. Plus tard, je te ferai percer les tétons, puis je garnirai tes grandes lèvres d'anneaux qui tinteront sans cesse, attirant l'attention sur toi, si timide. A terme, esclave, je t'aurai ôtée tous tes complexes, ta pudeur aussi, et uniquement à ce moment, je t'autoriserai à m'aimer comme une femme peut en aimer une autre. Jusque-là, je sais pouvoir compter sur toi pour cirer mon parquet avec ton corps pâle et délicat.
Je t'aime, ma flamboyante femelle.

Focus- Hocus Pocus

Ma nouvelle servante.


Gustav Klimt, Danaë (1907)

Rousse à forte poitrine, voilà ce que je recherchais pour exercer mon autorité. De malheureuses petites choses égarées ont répondu, avant que tu ne viennes, toi l'étudiante en économie, toi la complexée aux mèches de feu. J'avais besoin d'une proie telle que toi, et malgré quelques hésitations, tu t'es offerte docilement. La première véritable rencontre, sans tous les artifices de la sociabilité, fut pour toi l'occasion de pleurer, de mourir de honte lorsqu'il te fut ordonner de te dévêtir. Ce fut pour moi le temps de retrouver un corps voluptueux, pâle et frémissant de vie, ce fut pour moi un grand bonheur que de t'infliger tes premiers coups de badine. Ton instinct de soumise s'est vite éveillé, ta nature femelle t'a poussée à ramper vers moi, à lécher mes bottes alors que pleuvaient les coups. Le cuir de ma chausse, tu le nettoyas de toi-même en prenant tes seins volumineux à pleines mains, afin de les frotter pour faire reluire la matière. J'ai aimé te voir sourire, le visage marquer de larmes, celles de la délivrance, lorsqu'une femelle apprend à découvrir la femme en elle.
J'ai aimé ta douce innocence perçant dans les remerciements que tu me témoignais, alors que je te dirigeai vers le lit pour te réconforter, te câliner. J'ai goûté à ton sexe, et je sais qu'à notre prochaine rencontre, il sera définitivement épilé, huilé et parfumé, j'ai été heureuse en utilisant des pinces pour tes mamelons, cela m'a réchauffée le cœur de voir combien tu raffolais des pénétrations anales, ce gode que tu trouvais si monstrueux, il est entré sans mal dans ton fondement, j'ai apprécié voir ton anus rester ouvert, béant, désormais il sera ainsi, car les présents que je t'ai offert seront utilisés quotidiennement et à bon escient.
Mon instant préféré, esclave de mon cœur, fut de te voir traverser le salon en tremblant d'épuisement, ta démarche altérée pour toujours par une enculade trop sauvage, tu remis tes vêtements d'étudiante, un shorty, un baggy et un haut, tu voulais remettre ton soutien-gorge, mais j'ai préférée fixer moi-même une bande de cuir, afin de comprimer tes seins, pour être la seule à connaître leur lourdeur. Lookée à la mode du moment, tu es venue timidement quémander un baiser, je t'ai embrassée sur le front, en t'expliquant que les baisers amoureux te seraient donnés selon tes progrès dans la déchéance, après ta renaissance en tant que femme. Mais sois certaine, chienne servile, que ta maîtresse Claire reste fort satisfaite de tes performances.

Pipeau


Mon opinion actuellement de citoyenne exaspérée par nos politiciens méprisants et méprisables. Ce pourrait être drôle, c'est malheureusement la poursuite du creusement d'un fossé social et économique entre classes, avec chacun restant dans son monde, ne cherchant pas à comprendre ou a entendre l'autre. J'ai la chance d'avoir une situation stable et des revenus supérieurs à la moyenne nationale, mais j'ai de nombreux amis qui triment dur pour s'en sortir, et même s'ils travailles, ils peinent à joindre les deux bouts. Pour eux que j'aime tant, je suis exaspérée de nos politiques inadaptés au monde et par ceux qui les mènent malgré tout bon sens.

Le Bootie

Voilà un plug anal pour les petits trous sensibles!!! Diamètre de 3cm, longueur de 8, c'est une adorable petite chose toute douce que l'on porte pour la journée, il est discret et son contact est vraiment trés agréable, on peut aussi l'utiliser pour la préparation à une sodomie comme seul choubidou sait en faire!!! Je vous recommande le Bootie pour vous initier aux pratiques anales!!! Prix constaté, 20.80 euros!!!

WHIPPED ASS




Un trés bon site plein de vidéos sur des séances de soumission et de domination, du bdsm lesbien comme j'aime, et qui me fait regretter l'époque où je pouvais m'amuser avec ma Francesca, dont je suis particulièrement fière aujourd'hui, au vue de son évolution et du choix de son partenaire, le beau Angus. Il me tarde de retrouver une compagne soumise.
NB: Toutes les participantes à ces vidéos sont bien entendu volontaires, un contrat est signé avant les premières prises.

Hvilende Model par Constantin Hansen (1804-1880)

BON ANNIVERSAIRE CLAIRE!!!

Adjanah par *xadhoom


Le 16 juin, une date dont il faudra se souvenir les chéris, c'est l'anniversaire de mon homonymie favorite!!! La délicieuse ELBERETH fête ses ... ans, en soit cela n'est qu'une date, je préfère pour ma part noter avec un réel plaisir le jour de notre rencontre virtuelle. Son blog est toujours un véritable monde de plaisirs intelligents et joyeux, je vous encourage à vous rendre là-bas!!!

Mon Choubidou

C'était surprenant de te voir accepter de shooter avec moi mon choubidou, mais c'était bon, c'est en jouissant que je me suis rendue compte que nous étions proches malgré la distance et les déplacements semblant nous empêcher d'être à moins de cent kilomètres l'un de l'autre.
Je suis fière de ces photos, je suis fière de nous, et je t'aime mon coeur.

BON ANNIVERSAIRE MA CHERIE!!!


Ahahah!!! Je sais que tu n'aimes pas ça!!! Mais tu as soufflée tes ... bougies et tu es toujours aussi belle, aussi sexy et aussi emmerdante en voiture!!! Ce soir Pierre te fera le lapin duracel j'en suis certaine, en attendant, amuses toi bien avec les essayages!!!

Le bonnet!!!



Tadaaaaaa!!! Voilà le chef d'oeuvre!!! et personne ne critique acerbement, c'est mon chef d'oeuvre!!! Il a fallut tondre 50 moutons pour en arriver là! Je ne suis pas trop douée mais tout de même... Tout de même!!! Voilà donc un bonnet démoniaque rapidement récupéré par une Stef plus satanique que jamais... Il ne lui manque que les yeux rouges!!!
Prochain travail, crochets et patience pour mademoiselle mandoche, qui veut des chaussettes miaulantes!!!

CEDRIC

Manipulation de MOODJ


Qui ne connaît pas le délicieux DRUX??? Peu de mes habitués j'en suis sûre!!! Mais il est bon de rendre un hommage à cet adorable blogueur, un jeune homme d'une rare sensibilité, qui sait alterner la violence de musiques sauvages à la douceur de mots fragiles. Je ne peux que vous inviter à découvrir son univers.

I rub my penguin!!!

Vous connaissez tous, et toutes particulièrement, le fameux petit canard de bain trés utile pour un plaisir solitaire... Eh bien voilà son digne remplaçant: Penguin!!! Il est waterproof évidemment, c'est un pingouin tout de même, il possède trois vitesses de vibration que l'on ajuste à l'envie en appuyant sur son ventre, sa forme est bien plus agréable et oui Linda chérie, si tu as envie, tu peux te le mettre tout entier, gourmande!!! Messieurs, voici un trés beau et utile cadeau pour votre belle!!!

Cerise ardente de Shunga!

Cest rouge cerise, sucré, c'est une huile de massage qui chauffe votre partenaire lorsque vous soufflez sur les zones huilées. C'est trés bon, et ça mets en appêtit!!! Je vous recommande cette huile pleine de choses naturelles, disponible sur le net pour moins de 20 euros!!!

MON HOMONYMIE


Pirate Lover par BeachBlonde


Ma petite miss au merveilleux prénom se dévoile!!! Aaah oui les amis, c'est bien d'ELBERETH que je pointe du doigt, oui elle se dévoile, mais non pas picturalement parlant, plutôt sur un plan littéraire!!! Oui messieurs et mesdemoiselles qui aimez les femmes, allez donc voir ailleurs!!! Je suis heureuse de vous apprendre que notre merveille de tenancière partage avec nous quelques écris de son cru, les mots sont bons, l'histoire balbutie encore mais vous pourrez constater que la damoiselle sait y faire, et je vous engage à faire comme moi... Trépigner d'impatience en attendant la suiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiite!!!