Kidnappée... {souvenir}


Des pneus crissent sur le bitume, une portière claque et des mains puissantes m'enserrent, mon cri est bloqué, mes mains ligotés par un cercle de plastique se resserrant sur mes poignets, je suis jetée sans ménagement sur la banquette arrière d'une voiture inconnue qui redémarre soudainement, je m'enfonce dans le cuir, les yeux pleins de peur et d'appréhension.
Le vrombissement du moteur m'empêche de bien saisir les mots échangés par le chauffeur et son passager, mais je comprends qu'ils parlent de moi. Je viens d'être kidnappée… Pourquoi? Une ombre, je lève la tête, écartant quelques mèches mais le soleil est haut dans le ciel, et je ne vois pas les traits de mon agresseur, je sens juste une odeur de vieux tabac, pas de celui qui remplit seulement partiellement les bâtonnets de mort d'aujourd'hui, plutôt une odeur de bon tabac à priser. Il y a aussi le crissement du cuir et une légère senteur de cannelle. La voix est sourde, mais pas menaçante.

"Tu vas aller faire une petite promenade avec nous, un peu d'air de la campagne te fera du bien".

Dans mon esprit, des images de la télé poubelle se bousculent, je pense "traite des blanches" et comme les médias me l'ont bien inculqués, je ressens bien la peur, avec une boule dans l'estomac et le vain espoir que tout ceci ne peut pas m'arriver.
La voiture roule plus lentement, je distingue la cime des platanes sur les côtés, nous quittons la ville pour nous aventurer dans une contrée que je ne connais pas bien et qui m'effraie, je l'avoue. De la campagne, je n'ai qu'une poignée d'images d'Epinal, et même en cet instant, je me demande si l'air pur ne risque pas de me causer du mal. La voiture ralentie, les portières claquent, des mains me saisissent, m'entraînant à l'extérieur où je me retrouve debout, aveuglée par le soleil dans son ciel bleu. Mes poignets toujours ligotés dans le dos, je suis emmenée vers un arbre centenaire, au milieu d'une clairière. Je suis au milieu de nulle part. Brièvement, mes mains sont détachés, mais simplement pour être liées autour du tronc. Je m'interroge… Ces kidnappeurs font bien attention à ne pas trop me blesser, conditionnée par les émissions à sensations, je me considère déjà comme "marchandise". Je porte une petite robe d'été, et une main profite de mon impuissance pour la relever sur mes reins. Un sifflement grossier m'avertit que la vue de mes fesses moulées dans le tanga en dentelle rose plaît à l'admirateur. Un pied vient cogner contre ma cheville, je préfère ne pas trop faire ma forte tête et ouvre les jambes. Une autre voiture arrive, j'essaie de tourner la tête mais un kidnappeur passe sa main sur mes yeux. Quelqu'un approche, je ne sais pas pourquoi, mais je sourie, et je comprend; Chaque fois que tu es proche de moi, je te sens arriver et cela m'emplie d'une joie simple et merveilleuse. Ce jeux-là, tu me le paiera, mais j'accepte pour le moment et tends ma croupe.

"Tu as eu peur, mon sucre?"
"Oui"
"Tu veux rentrer maintenant?"
"Non, j'ai un peu chaud, et tes amis semblaient apprécier ce qu'ils voyaient"
"Ils s'appellent Carl et Pierre"

C'est Carl qui me palpe les fesses, faisant rentrer l'étoffe dans ma raie, tirant sur l'élastique pour changer le tanga en string ficelle mordant mon sexe. Pierre lui, vient s'agenouiller derrière moi et commence à me lécher les mollets, ses doigts devenant pleins de délicatesse en me massant l'arrière des cuisses. Et toi… Toi tu viens me lécher l'oreille, la mordiller et me murmurer quelques mots dans ta langue si râpeuse, si âpre. Mes kidnappeurs continuent ainsi à échauffer mes sens, puis chacun saisit une de mes chevilles pour me faire relever les jambes, j'essaie de me presser contre l'écorce et tu viens te glisser sous moi, tes mains empaumant mes fesses. Tu me lèches merveilleusement, deux doigts explorant mon sexe, ta langue tournant à l'orée de ma rondelle, faisant naître en moi des ondes de plaisir impatient. Les autres rigolent de me voir ainsi, tu te relève et viens me détacher. Tes bras puissants me soulèvent pour m'emmener à l'ombre, sur l'herbe fraîche. Ma robe disparaît, Pierre dégrafe mon soutien-gorge et se jette sur mes petits seins comme sur des fraises. Carl vient entre mes cuisses et je découvre une superbe virilité tendue en mon honneur. Il me tend un choix de trois condom et j'en sélectionne un bleu, pour changer un peu. Toi tu viens t'agenouiller à côté de moi et prend mon visage dans ta main pour m'embrasser. Ma première partie champêtre, je ne m'y attendais pas et la peur du kidnapping se dissipe doucement pour laisser la place à l'assurance plus habituelle du jeux à plusieurs.
Je t'aime toi.

3 commentaires:

AMANDINE a dit…

t'es cro une cochonne quand même!!!

Anonyme a dit…

la grosse bitchasse!!! lol

Anonyme a dit…

Rôôô ben dis donc...
En même temps, ya po d'mal à se faire du bien ! hin hin hin